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Manifestations locales

Ardèche

Privas : pique-nique revendicatif place Amédée Imbert de 12h à 14h.
Aubenas : rassemblement à 15h40 – Agora.

Auvergne

Clermont-Ferrand : Place de Jaude, animations à partir de 16h et départ en manif à 18h.

Drôme

Valence : rassemblement à la gare à 15h40, puis déambulation de la gare à la mairie à 18h.

Haute-Savoie

Annecy : manifestation à 14h au départ de la préfecture.

Isère

Grenoble : Manifestation 14H - Hopital Couple Enfant.
Roussillon : Rassemblement à partir de 8h - Zone Commerciale Green 7.

Rhône

Lyon : Place Jean Macé 12H30 Pique nique/rassemblement puis départ en manifestation à 14h.

Savoie

Chambéry : rassemblement place de Genève à 17h30, puis manifestation.


pdf 30Préavis de grève.pdf


Tract fédéral 8 mars 2024 2 pages

Tract fédéral février 2024

Nous représentons 52% de la population française.
Nous représentons 79% des salarié·es à temps partiel.
Nous réalisons 69% des tâches ménagères.
60% des entreprises ne respectent pas la loi sur l’égalité professionnelle, 0,2% sont sanctionnées.
Faisons entendre nos revendications à nos employeurs et au gouvernement !
Vendredi 8 mars, nous appelons à la grève du travail, des tâches domestiques, de la consommation.
Parce que seuls nos voix, nos cris, nos actions visibles pourront faire bouger la société et le pouvoir pour enfin obtenir l’égalité.

Un quart en moins

Malgré la loi, les inégalités de salaires entre les hommes et les femmes restent une réalité. Quel que soit notre métier, nous touchons 24,4 % de moins que les hommes. Les bas salaires et l’inflation touchent particulièrement les femmes. Elles représentent 62% des personnes payées au SMIC. Le temps partiel imposé doit être pris en compte comme du temps complet pour que les femmes n’aient plus des retraites inférieures à celles des hommes.
Nous exigeons la hausse des salaires, en particulier pour les métiers les plus féminisés, l’égalité salariale et l’interdiction du temps partiel imposé.

Pour nos droits

La lutte pour les droits des femmes et contre les violences est incontournable.
Le droit à l’avortement est un droit fondamental. Les relents natalistes et pétainistes du discours de Macron, appelant au «réarmement démographique» ne sont pas acceptables.
Nous devons nous mobiliser pour faire inscrire le droit à l’IVG dans la Constitution et obtenir la réouverture de tous les centres d’interruption volontaire de grossesse fermés.

Solidarité avec les femmes du monde entier !

Le 8 mars, nous serons en grève en solidarité avec nos sœurs confrontées aux guerres qui sévissent dans le monde. En solidarité avec celles qui font face à des bombardements massifs, à l’exode, sont victimes de viols
de guerre, peinent à nourrir leur famille et elles-mêmes.
En solidarité avec toutes celles qui se défendent farouchement pour recouvrer leur liberté et leurs droits.

Gardez votre vieux monde, nous en voulons un sans violence sexiste et sexuelle !

Les déclarations de viols et agressions sexuelles ont augmenté de 10% en 2023.
L’impunité persiste, 1% des viols sont condamnés. La même année, 113 féminicides conjugaux ont été décomptés.
Nous continuons à revendiquer des moyens pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles, l’investissement nécessaire est d’un milliard.

Contre l’idéologie d’extrême droite

Les idées d’extrême droite qui prônent la haine de l’autre, le racisme, la misogynie, la LGBTQIAphobie, remportent des succès électoraux partout dans le monde, se banalisent. En France, le gouvernement et la droite
en reprennent certaines à leur compte.
La loi immigration votée en décembre dernier en est un exemple. Cette loi raciste s’attaque au droit d’asile et à tou·tes les sans-papiers.
Nous réclamons l’abrogation de la loi immigration et la régularisation de tou·tes les sans-papiers. Nous demandons à ce que l’exception mahoraise du droit du sol ne voit pas le jour.

Pour notre santé

6 femmes sur 10 éprouvent des difficultés pour accéder à certain·es médecins spécialistes.
Nous sommes 35 % à subir des stéréotypes liés à notre genre dans la prise en charge médicale.
Les contacts que les travailleuses peuvent avoir avec certains médecins du travail confirment malheureusement ce dernier chiffre !
Les violences obstétricales et gynécologiques (VOG) sont systémiques et impunies. 9% des femmes se disent victimes de brutalités dans le soin, selon le Haut Conseil à l’Égalité.
Nous revendiquons la création d’autorisations spéciales d’absence pour interruption de grossesse volontaire. La santé et les conditions de travail des femmes doivent être une priorité !

Congé menstruel, la cup est pleine !

L’invisibilisation au travail des douleurs liées aux cycles menstruels et hormonaux conduit à leur normalisation, à nous rendre silencieuses et à entretenir le tabou.
Les douleurs et genes sont minimisées, invisibilisées ou considérées comme normales. Pourtant, elles pèsent sur la rémunération des femmes lorsque la douleur les empêche d’aller travailler.
Une femme sur 10 souffre d’endométriose, maladie encore taboue et mal prise en charge. Plus de 90% des femmes connaissent des douleurs ou gênes liées au cycle hormonal, à tous les âges de la vie.
S’ajoute à cela la précarité menstruelle qui concerne 20 % des femmes. Les effets du travail sur les menstruations, la grossesse et la ménopause sont vus comme propres à la sphère privée. Il ne faudrait pas en parler, encore moins proposer des mesures qui permettent à toutes de se sentir mieux au travail.
Sud revendique la mise à disposition de protections menstruelles dans tous les lieux de travail ainsi que la mise en place d’un congé menstruel.

On se mobilise toutes ...

Nous serons en grève vendredi 8 mars pour dénoncer les violences sexistes et sexuelles, au travail, dans la rue, chez nous. Une nouvelle fois, nous serons dans la rue pour dénoncer l’impunité des agresseurs et les manquements de la justice.
Nous serons dans la rue pour les droits des femmes.
Nous exigeons le droit à construire des familles hors du modèle hétéropatriarcal imposé et à disposer de nos corps comme nous l’entendons.
Nous voulons être libres de nos choix, libres de nos corps.

... on se mobilise toute l’année !

Il y a urgence à manifester, face à la politique de régression sociale du gouvernement et son inaction pour les droits des femmes. Il y a urgence à manifester pour conquérir des droits nouveaux.
Nous devons faire du 8 mars prochain une journée de mobilisation d’ampleur ! C’est toutes et tous ensemble que nous devons donner une visibilité à cette journée.
Pour faire reculer le système patriarcal et obtenir l’égalité, aussi bien au travail, dans la famille que dans la société tout entière, le 8 mars ne doit pas être une journée sans lendemain.
Il doit s’inscrire dans une dynamique de mobilisations, de luttes et de revendications des femmes, ici et partout dans le monde.

Alors le 8 mars, c’est aussi toute l’année !


Tract www.grevefeministe.fr

8 mars 2024 : face aux attaques du gouvernement, des droites et extrêmes droites, partout les femmes résistent !